Jean-Noël Guérini, sénateur, président du conseil général du 13, frère aîné d'Alexandre Guérini dit l'incinérateur, bref, notre baron PS local, peut continuer à fréquenter comme il aime la 'jet-set' provençale sans souci. Tout va bien du haut de sa tourelle et l'été ne lui a apporté aucun orage. Jean-Noël Guérini en tant que président a les clefs du coffre du CG et donne ce qu'il a envie au 'pauvre' Jean-Claude Gaudin bien silencieux ces derniers temps. 98 millions d'euros sont consentis à Marseille qui sera en 2013 capitale de la culture. D'autant plus que rien ne bouge. Aucune organisation des manifestations et expositions ne se profile. L'argent est pourtant là, étalé en quatre versements par année. C'est l'apathie marseillaise, tout le monde s'en fout.
Et oui, qui l'eut cru, la culture c'est lui. Son directeur de cabinet, Rémy Bargès, (ancien directeur de l'ATD 13) est heureux lui aussi. Après la petite frayeur de la perquisition subie l'année dernière pour les 'possibles' trafics d'influence et prises illégales d'intérêt sur divers marchés publics' du cadet Guérini, Bargès a décidé de caser confortablement sa compagne sur le Cours Mirabeau à la galerie d'art du Conseil général d'Aix. Pas simple pour y arriver. Les restrictions de budget empêchent les créations de poste et quand les places sont déjà occupées par des fonctionnaires s'accrochant à ce job en or, les bonnes vieilles méthodes réapparaissent, comme par enchantement .
Présomption d'innocence oblige, personne n'est ici visé comme auteur de ces arts minables. il existe encore des magistrats indépendants, paraît-il (en voie d'extinction programmée) : à eux de trancher d'autant plus que dans cette affaire une enquête est en cours. Par contre, personne n'est dupe sur la manière dont on dégage un fonctionnaire si le besoin s'en fait ressentir :
Harcèlement moral, humiliations, discriminations physiques, pressions diverses. Normalement les intrus s'effondrent et partent aux oubliettes. Peu importent les plaintes déposées ou les demandes de protection fonctionnelles par ces sous-fifres car se sont toujours des agents de la catégorie C... Un blâme leur fera vite oublier leur outrecuidance et puis ils sont fonctionnaires, de quoi se plaignent-ils ? Un cagibi fera l'affaire.
Rémy Bargès a dans sa poche un groupe soudé de femmes têteuses. Annick Colombani, la pierre angulaire du CG13 (cadre cat. A), Cécile Aubert (directrice de la culture, cadre cat. A), Véronique Traquandi, (chargée de mission à la galerie du CG, cadre cat. A), Yvane Panizzi, (responsable de la galerie, cadre cat. B en chasse du A). La galerie, c'est leur matrice. Elles savent mettre en place les stratégies répressives. Reste à créer un poste de médiation pour la nouvelle venue qui sera cadre cat. B en quatre mois... Bargès est content. Elle passera vite au A, tout le monde s'arrange dans ces cas là, c'est si simple de s'entendre. Et puis il y a les élus locaux, pourtant avertis de la détresse des victimes, Michel Pezet (délégation de la culture), André Guinde (dont la propre belle-fille a travaillé à la galerie), bâillant d'agacement devant ces récriminations et promettant d'intervenir. Mais de vernissage en vernissage ils balayeront d'une main agacée toute tentative d'approche des persécutés en ignorant les rendez-vous proposés et les appels au secours. C'est que chacun tient à ses acquis. Le classique modus vivendi groupé des pleutres.
La rentrée, c'est la rentrée à la galerie du CG 13. Les travaux d'agrandissement sont quasi bouclés à l'étage et chacune des sur-fifres pourra enfin retirer ses escarpins malodorants seule dans son nouveau bureau. A quoi servent ces galeries d'art des conseils généraux ? A rien culturellement. Des centaines de musées hautement plus potentiels crèvent de ruine et de poussière pendant que batifolent ces petits vernis du système, ici en exemple celui de Guérini. Ici en l'occurrence le petit réseau est bien en place et bave ses petits trafics d'influences sous le nez de tous avec l'argent public. Dans le hall d'entrée des Archives départementales d'Aix trône une grande fresque peinte par l'artiste-peintre Traquandi, époux de la responsable des expositions de la galerie d'art du CG. Le grand rideau de scène du théâtre du Jeu de paume, c'est lui aussi.
On applaudit ?
Les progrès sont visibles depuis son coaching en com aux US... Un vrai poète
Lien sur le blog Pasidupes, article sur "Le collectif mafieux des frères Guérini de Marseille"
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