La justice n’est plus ce qu’elle était. Tout au moins celle du Tribunal administratif de Marseille. Il peut annuler et juger illégal le contrat de recrutement d’Alain Joissains signé par son épouse le 18 avril 2001 sous la haute autorité de son Code administratif sans que ne vienne ébranler cette gélatine d’obèse incompétence de la majorité du Conseil municipal de notre ville. Car, cette masse vulgaire, indifférente et obséquieuse devant l’autorité suprême d’une famille de juristes rompue aux fourberies les plus tortueuses, nous représente, nous, Aixois, l’ensemble des Aixois. Eh oui... Et on ne l’imagine jamais vraiment... Elle pense et décide du quotidien de notre ville, dessine sa réputation, valide, délibère, ne s’abstenant jamais même si de toute évidence cela peut être nuisible à ses propres intérêts.
Par exemple, une affaire comme celle-ci qui semble juste un peu les chatouiller va assurément dans les mois qui viennent se gangrener. Le vote du Conseil municipal de mercredi dernier relançant la procédure en appel avec l’argent du bien public, rendra toute cette majorité complice de son maire. Et croyez bien que nombreux seront les outils pour entretenir ce souvenir.
Cinq ans, ce n’est pas si vite passé selon le bord où on se situe. Très long. Les réputations d’antan et les codes d’honneur ne sont plus les mêmes. On a l’image que le média quel qu'il soit veut bien nous donner. C’est la bénédiction médiatique. Il sera intéressant de voir jusqu'où ira cette influence dans les nouvelles et mutantes cervelles car le politique en place ne peut plus contrôler toutes les nouvelles formes de diffusions. C’est le côté pervers mais inexorable de l’information non maîtrisée qui est lancée presque simultanément. De nos jours, même les octogénaires se mettent à surfer sur le Net, consultent les blogs, sites d’informations et découvrent dans leur retraite un nouveau pôle d'intérêt. 90 % de foyers ont un ordinateur.
La Provence du jeudi 13 a titré en gras en page 5 sur l'extraordinaire problème du déplacement des forains qui manifestaient juste avant le Conseil municipal devant la mairie, "Le marché condamné à revenir autour des palais de justice" alors qu’au-dessous de l’article, elle couvre l’affaire de l’annulation du salaire d’Alain Joissains en quelques lignes avec une police d’accueil-titre bien moins racoleuse que pour les forains : "Salaires illégaux" d’Alain Joissains : La Ville fait appel".
On y apprend que seul, comme c'était prévisible, François-Xavier de Peretti est parti au front. A la queue, Alexandre Medvedowsky, avec sur ses talons sa pie rabâcheuse que je ne nommerai plus ainsi que Jacques Agopian qui s'est tû, bien trop pétochard pour oser défier le regard torve de Chorro. Il est vrai que ces deux derniers sont tenus par des ‘petites histoires pénales’ que Maryse ne manquerait pas de leur rappeler pour faire taire une pseudo naissance d’intérêt à défendre le bien public, quand elle est là, car pour le fameux article 16 bis elle a quitté la salle... Peur d'affronter ?
Un petit oubli aussi : Il me semblait pourtant qu’Alain Joissains dans cette affaire proposait d’assurer personnellement les frais d’un appel ? Cadeau de Noël du Conseil municipal à A-J ? Quarante ont voté pour l'appel. Quarante (complices) défendent donc l'attitude frauduleuse de leur maire. Quant aux forains et leur exaspérante mutinerie, ne faudrait-il pas qu’ils déguerpissent vite avant l’arrivée des ‘trébuchants’ chalets de Noël du sire consort ? C’est 3000€ le mois ? Par chalet ? On va compter les chalets.. Quel ennui.
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4 Février 2015 : 10 ans de procédure pour obtenir enfin l’annulation de ce contrat illégal et 475.775€ à rembourser à la ville pour le très cher Alain Joissains. Pendant ces 10 années, le couple Joissains narguaient sans vergogne ceux qui osaient soutenir l’invalidité de ce contrat...