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Blog D'opinion Sur Tous Les Fronts !

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Hélène Pastore

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        Charlie 7 janvier 2015 

         Soutien indéfectible 

Agenda culturel local

Programmations actuelles

---lA CRIEEéjpgThéâtre de La Criée 

 

---theatre-du-gymnase-1368539733-28130Les Théâtres de Dominique Bluzet

    

---pav-noir.jpgPavillon Noir 

Stats du blog

Malgré sa longue pause 2014-2018, le blog a quand même eu en moyenne près de 10.000 visites/mois. Pour la reprise 2018, 3000 visiteurs uniques en 48h pour ce 1er article 2018 ! 

Grosse activité sur Twitter mon activité principale, ce site servira de support pour un autre type de relais, j'attends  la municipale 2020 devil

Les articles les plus lus en 2019 :

1 : Trets, les Féraud, et la secte Soka Gakka

 2 : André-Pierre Gignac, carton rouge pour une poussette

 

Trombinoscopes, Memento

Messages permanents

identifiant du blog : Hélène Pastore. Ne pas confondre avec Hélène Pastor assassinée à Monaco...

Le modérateur est mis ou retiré selon la teneur des articles. Ceux qui seraient dégradants, insultants sont immédiatement retirés ou non publiés. Par temps de pause du blog les commentaires ne sont pas activés.

- Petit marché minable, au sujet du pillage par le journal La Provence édition Pays d'Aix (Nicolas Rey rédacteur en chef) par Romain Capdepon de mon article exclusif sur André-Pierre Gignac  sans même me sourcer (qui a fait le tour des médias européens en quelques heures jusqu'au plateau de Canal+ le soir même info relayée au nom du journal La Provence), le directeur de publication, Philippe Minard, a été contacté par lettre en AR mais n'a pas daigné me répondre... Je n'hésiterai pas à donner toutes suites prévues par la loi à la moindre récidive.- La Cour de cassation vient de défendre les droits de libertés de la presse aux blogs, mêmes anonymes, Article sur le site RUE 89.

- Messages de remerciements : Je remercie chaleureusement tous ceux qui m'ont soutenue pour la tempête provoquée par l'article 'Trets, les Féraud, et la secte Soka Gakkai" , mails et commentaires sur ce blog (je n'autorise plus les nouveaux commentaires sur cet article, agréables ou insultants). Merci entre autres aux big boss nationaux Jacques Rosselin  Alexandre Piquart (Le Monde). Pour info, Jean-Claude FERAUD, UMP, toujours maire de Trets, n'a jamais été inquiété ni même interrogé par la presse locale bien trop peureuse de s'attaquer à la Soka Gakkai. L'article est un des plus lus quotidiennement dans le blog.

Je remercie infiniment mon avocat et ami Maître Benoît Petit pour son total investissement et son engagement sans faille dans mon assignation intentée par la Soka Gakkaï en 2010. En effet, la SG se portait partie civile en portant plainte pour diffamation pour mon article Trets, les Feraud, et la secte Soka Gakkaï  - Détail :

- Procès du 15.02 2013 au TGI de Paris (17eme chambre), décision du 29.03.2013, je suis relaxée  
- Appel de la SG : audience le 29.01.2014. Le 27.03. 2014 la Cour d'appel de Paris confirme la 1ere décision
- Pourvoi en cassation de la SG le 28 mars 2014


Le 19.12.2014 / ORDONNANCE DU PARQUET DE LA COUR D'APPEL, 34 RUE DES ORFEVRES, 75055 Paris :

-l'Association culturelle Soka Gakkaï et l'Association culturelle du bouddhisme de Nichiren, parties civiles, se désistent du pourvoi par elles formé le 28 mars 2014 contre un arrêt de la Cour d'appel de Paris, chambre 2-7, en date du 27 mars 2014 contre Mme HELENE PASTORE du chef de diffamation publique envers un particulier-  Procès gagné ! Mon article est donc protégé par un jugement de justice de mon pays. 

Je remercie Marianne de m'avoir publiée ainsi qu'à l'équipe de Jacques Rosselin pour avoir sélectionné mon blog parmi les 100 meilleurs blogs féminins de France

 

11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 22:16
Pendant cette dernière municipale, le journal La Provence Pays d'Aix avait  scandaleusement pris des positions indécentes vis à vis de certains candidats. Les challengers Pezet et De Peretti étaient fustigés systématiquement. A eux le choix des vilaines photos, des petits articles au contenu sans intérêt ou préjudiciable. Quant aux candidats (les moins de 5%), ceux-ci étaient carrément ridiculisés. C'était d'une limpidité décourageante pour un lecteur apolitique mais avisé.
Évidemment, Maryse Joissains et Alexandre Medvedowski n'étaient et n'ont jamais été inquiétés dans toutes ces publications. Grands articles dithyrambiques en semaine (donc beaucoup plus de lecteurs), choix des photos les plus flatteuses, comme les meilleurs profils pour Maryse et surtout pas de gros plan sourire éclatant (la belle déteste que l'on puisse la comparer à Fernandel). Et ne parlons pas de cet article totalement corrompu d'Hervé Vaudoit (rédacteur en chef de La Provence Pays d'Aix), qui dessinait au lendemain de la victoire de son élue un portrait de béni oui-oui sur Alain Joissains alors en quête de blanchiment mais à jamais noir de ses escroqueries ! (Lire Les ombres d'Alains Joissains sur ce blog).
Si le torchon brûle dans la chaumière de La Provence c'est que leur linge est vraiment sale.
L'article ci-dessous de Rémi Leroux, nous ouvre certains Sésame...
-C-H-

Crise à La Provence, sur fond de pressions des politiques
Par Rémi Leroux | Rue89 | 10/07/2008 | 12H13

Une du quotidien régional La Provence
Le syndicat national des journalistes (SNJ) du journal La Provence a rendu public, mardi 8 juillet, un conflit qui couvait depuis plusieurs semaines au sein du principal quotidien de la presse régionale. Dans un communiqué circonstancié, le syndicat dénonce la politique mise en place par le PDG du groupe, Didier Pillet.

Arrivé de Ouest France en début d'année suite au rachat du groupe La Provence par le Groupe Hersant Media (GHM) -cédé par Lagardère avec le groupe Nice Matin pour 160 millions d'euros- Didier Pillet a depuis et selon le syndicat, essayé d'imposer une révolution en interne qui a rencontré de nombreuses résistances. Pour résumer l'esprit de la réforme, le SNJ indique aujourd'hui que plutôt que d'une "mise en marche, il s’agit en fait d’une mise au pas de la rédaction". Ambiance.

La nomination de Didier Pillet avait déjà fait couler pas mal d'encre dans les médias en début d'année, dans Le Canard Enchaîné notamment, et plus récemment dans l'hebdomadaire Marianne.
Les deux journaux évoquaient de probables accointances du nouveau PDG avec les hommes politiques marseillais et particulièrement l'équipe municipale de Jean-Claude Gaudin (UMP).
Un jeu d'influence qui passerait notamment par la filiale de GHM pour le sud, en charge de la gestion des anciens titres du groupe Lagardère. Une filiale dirigée, curieusement, par Guy Philip, ancien chargé de communication pour Jean-Claude Gaudin au sein du conseil régional Paca puis à la ville de Marseille, entre 1992 et 2005.

Journalistes politiques mis au placard. La mainmise supposée du cabinet du maire de Marseille dans le fonctionnement de La Provence se serait également traduite par la mise à l'écart de certains journalistes devenus indésirables, et notamment le binôme qui couvrait l'actualité politique marseillaise au moment des élections municipales. La gauche a par ailleurs souvent accusé La Provence de "rouler" pour Jean-Claude Gaudin pendant la campagne électorale… A ces accusations, Didier Pillet répond à Rue89:

"Les articles selon lesquels j'aurais soi-disant été nommé par le groupe Hersant pour faire gagner l'élection municipale à Jean-Claude Gaudin sont effrayants. Je suis parti de Ouest-France en journaliste de gauche et serais devenu un journaliste de droite en arrivant à Marseille! Il faut arrêter…
"Lorsqu'un journaliste de Marianne écrit que Jean-Pierre Chanal, proche de Gaudin [par ailleurs chargé de communication à la Société des eaux de Marseille et ancien journaliste du Provençal, NDLR] est le parrain de mon fils, c'est insensé. Non, Jean-Pierre Chanal n'est pas le parrain de mon fils et je trouve cette façon de faire nauséabonde."

A propos de la mise au placard des journalistes politiques, le PDG de La Provence estime aujourd'hui que le traitement à la veille des élections lui était apparu "ahurissant":
"J'ai lu des papiers que je trouvais ahurissants. Il ne me paraissait pas concevable qu'on laisse les élections entre les mains de jeunes journalistes. J'ai posé la question: où est le service politique? Il y avait d'autres journalistes, j'ai donc fait appel à eux."

L'un des "jeunes journalistes" en question couvrait la politique depuis une dizaine d'années!

Marseille l'Hebdo sacrifié?
Par ailleurs, la semaine dernière, l'annonce du probable arrêt dans sa formule actuelle de Marseille l'Hebdo, l'un des titres du groupe La Provence édité par sa filiale Hebdos Sud, est apparu comme une volonté de mettre au pas un titre "impertinent", selon le SNJ.
L'hebdomadaire, créé en 2000 (et auquel, personnellement, j'ai collaboré jusqu'au mois d'avril dernier), a souvent fait figure d'épouvantail au sein du groupe La Provence et dans le paysage médiatique marseillais. Ce journal a toujours bénéficié d'une liberté de ton dont n'a jamais disposé le quotidien. Didier Pillet a fait savoir qu'il souhaitait redéfinir la ligne éditoriale de Marseille l'Hebdo. Selon le SNJ:
"Les onze journalistes de Marseille l'Hebdo viennent d'être fixés sur l'avenir du titre: son contenu serait recentré sur l'économie, l'art et l'art de vivre avec une équipe composée de quatre rédacteurs, un secrétaire de rédaction et un chef de service."

Tout le volet "actualité" pourrait ainsi être sacrifié. Certains voyant dans cette décision un nouvel épisode de "l'interventionnisme" municipal… Didier Pillet, tout en assurant vouloir "sauver" un hebdomadaire "mourant", insiste "sur l'absence de ligne éditoriale claire et sur la mauvaise situation financière du titre" et rappelle "que rien de définitif n'a été arrêté. Il s'agit de réflexions, de pistes de travail." Interrogé la semaine dernière dans la lettre Sud Infos, il avait d'ailleurs évoqué l'avenir de l'Hebdo et annoncé des changements "dès la rentrée":
"L’Hebdo est très déficitaire, de plusieurs centaines de milliers d’euros. Il a une valeur informative importante, mais pas suffisante pour assurer sa survie. Il faut que cet hebdomadaire fasse la preuve que son modèle économique est viable dans l’indépendance éditoriale."

Selon nos sources, le déficit de l'Hebdo, pour l'année 2007, serait de 45 000 euros. Loin du gouffre annoncé… Le feu à tous les étages...
Autre sujet de mécontentement pour le syndicat des journalistes: les contrats signés par les nouveaux titulaires du groupe. Après le rachat du groupe par GHM, une cinquantaine de journalistes ont fait valoir la clause de cession et ont quitté l'entreprise ou sont en passe de le faire. Un chiffre très nettement supérieur aux prévisions de la direction de La Provence. Sur le sujet, Didier Pillet a fait savoir qu'il entendait compenser ces départs par autant d'embauches.
La semaine dernière, indique encore le SNJ, quatorze journalistes de La Provence étaient invités au siège pour signer un contrat à durée indéterminée. Ils ont été surpris de découvrir la nature des contrats… Un représentant syndical insique:
"Tout est précisé dans les moindres détails et tout est opposable, Il est par exemple stipulé que la non-possession de la carte de presse, à jour, pourra entraîner 'la rupture du présent contrat sans que la SA la Provence ne doive des indemnités'."

Idem concernant la mobilité professionnelle: tout refus d'accepter une proposition d'affectation dictée "par les nécessités de l'entreprise serait susceptible d'entraîner la rupture, du fait du journaliste, du contrat de travail'." Le privant des indemnités de départ et de l'allocation chômage. "Une façon habile de les inciter à la docilité", conclut le syndicat.
S'ajoute à tout cela des revendications sur le fonctionnement du service photo du journal, en pleine restructuration, ainsi que la situation de certains photographes, vacataires depuis des années, et toujours en négociation avec la direction sur les droits à l'image et les conditions d'une éventuelle titularisation.
Point supplémentaire soulevé par le SNJ: le surprenant "remerciement" de Stéphane Bouchet, journaliste recruté le 12 juin dernier en CDI pour occuper le poste de chef de service des faits divers.
Ancien du Parisien et de Voici, Stéphane Bouchet a appris, "le 3 juillet dernier de la bouche du PDG", qu'il était débarqué, alors même que sa période d'essai courrait jusqu'au… 12 septembre. Le journaliste n'a pas reçu de motif officiel mais ce limogeage précipité surprend. Guérini dans la bataille…
Dernier signe s'il en fallait encore. Et signe qui ne trompe pas: les démonstrations de mécontentement du président du conseil général PS, Jean-Noël Guérini, à l'endroit du quotidien régional. En plein conseil municipal la semaine dernière et pour que tout le monde l'entende, ce dernier avait d'ailleurs été jusqu'à parler de La Provence comme du "quotidien de M. Gaudin". Après le discours de politique générale de Jean-Claude Gaudin, il l'avait même pris à partie:
"Monsieur le Maire, vous savez ce que va titrer La Provence demain? 'Jean-Claude Gaudin, le visionnaire'. Vous le savez, parce que c'est votre journal."

Une référence au passé à peine masquée, du temps où Gaston Defferre, alors maire de Marseille, dirigeait également Le Provençal et pratiquait un interventionnisme quotidien, devenu légendaire depuis.
Autre manifestation de l'agacement du président du CG: il aurait gelé -"sucré"?- momentanément les budgets publicitaires du département à La Provence. Dans l'attente d'un départ de Didier Pillet ?
La méthode, plutôt persuasive, est une vieille tradition locale, de gauche comme de droite. Or, lorsqu'on sait qu'un tiers environ des recettes publicitaires du principal quotidien marseillais provient de la publicité institutionnelle (ville de Marseille, conseil général et conseil régional), il y a de quoi se poser quelques questions… Sur ce point précis, Didier Pillet confirme. Et lâche une bombe…
"Dès le premier jour où je suis arrivé, j'ai reçu des pressions de ce type. Aujourd'hui, je suis sous le coup d'une menace de suppression de budget publicitaire de la part du conseil général. Soit un million d'euros… Chacun, à gauche comme à droite, a ses raisons de penser qu'il n'est pas traité comme il le faut dans le journal. Mais, moi, je ne roule pour personne et cette dépendance au politique n'est pas une bonne chose."

Reste à savoir la stratégie que le Groupe Hersant adoptera dans les semaines à venir. Conforter Didier Pillet dans ses fonctions, au risque de braquer encore plus une rédaction déjà à vif et des annonceurs susceptibles. Ou choisir de lâcher du lest.

On peut toujours en rire tout en grinçant les dents, non ?
A bientôt donc...
-C-H-

http://www.plumedepresse.info/

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 12:57

Un déplacement sur Paris jusqu'au 20 juin...  Je serai de retour dans le sud en fin semaine. Promis. Vous me manquez aussi.  Pas facile de commenter la presse locale via le net, Il faut être sur place pour que le clavier titille. Autant faire partaître ce qui détonne tout en restant dans les grandes lignes. C-H.
Dans le point du 12 juin un article très original de Patrick Besson : Like a virgin.


                                                                           
LIKE A VIRGIN

- Mais...
- Mais quoi ? Continue.
- Mais non.
- Mais quoi, non ?
- Tu n'es pas vierge !
- Moi ?
- Tu m'avais juré, avant qu'on se marie, que tu étais encore vierge !
- Je suis vierge.
- Ecoute, j'ai couché avec plein de garçons avant toi et je peux te dire qu'un vierge ne fait pas l'amour comme tu le fais. Attends, j'allume.
- Non. Et ma pudeur ?
- Exactement ce que je pensais. Ce pénis. Ce n'est pas le pénis d'un vierge. Tu m'as menti : tu n'es pas vierge. Pourquoi m'as-tu fait croire le contraire ?
- Pour que tu m'épouses. Je n'en pouvais plus d'habiter chez mes parents, de ne pas avoir mon indépendance. Tu ne sais pas ce que c'est de ne pas avoir l'autorisation de sortir, de voir des amis; de voyager seul. Un garçon qui n'est pas marié, socialement, ce n'est rien.
- Moi, je ne peux pas être l'épouse d'un homme qui a fait l'amour avec une autre femme que moi. Je vais demander l'annulation du mariage.
- Ne fais pas ça, je t'en supllie. Ce serait la honte pour moi. Mes parents ne s'en remettront pas.
- Tu vois une autre solution ?
- Ils ne me pardonneront jamais de ne pas avoir conservé ma virginité. Ils m'enfermeront dans ma chambre. Où peut-être à la cave. Ils m'enverront à la campagne, chez de lointains cousins.
- Pourquoi n'es-tu pas resté vierge ?
- Je croyais que le monde avait changé, progressé. Qu'avant le mariage un garçon pouvait voir par lui-même ce qu'était l'amour physique.
- Et bien non ! Dans notre société la femme a des droits, l'homme des devoirs. Ca ne changera jamais. Rhabille toi, tu me dégoûtes. Moi qui croyais que tu te donnais à moi, alors que ce n'étai qu'un prêt. Je pensais marcher sur une neige pure, et j'ai l'impression de patauger dans de la gadoue.
- Un jour, l'homme aura le droit d'avoir des expériences sexuelles avant le mariage, comme la femme.
- Tu rêves.
- C'est tout ce que vous nous laissez, à nous les hommes : le rêve.
- Fiche le camp, je dois appeler mon avocat. Selon l'article 180 du Code Civil "s'il y a eu erreur (....) sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage". Va retrouver d'autres dévoyés comme toi dans le seul endroit qui vous convienne sur cette terre : un bordel...

 

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 06:33

Les blondes vont-elles  disparaître ?
Tout au moins avant les brunes..  La question a été posée. Et la réponse, sérieuse, est là n'en déplaise à ceux  et celles qui véhiculent ces blagues débiles.
Article didactique, très interressant lu dans le TGV par Nadia Hamam

La blondeur due a une mutation génétique qui permit aux européens du  nord de s'adapter à l'ère glaciaire serait vouée à disparaître. Canular ou vérité scientifique ? Un monde sans blondes ? Des scientifiques en sont convaincus; Et ont même fixé la date de naissance de la dernière blonde sur terre: 2202. en Finlande. La thèse a vite été reprise dans les médias du monde entier : l'énigme des cheveux jaunes mérite donc un instant d'attention. Car la naissance même de la blondeur reste un mystère.
 

L'analyse (par trois universités japonaises) du gène venu d'Europe du sud fixe la date de mutation à 11000 ans avant notre ère. Et l'explique par la soudaine rigueur du climat : les yeux bleus ne distinguent pas le même spectre lumineux que les bruns et, dans un environnement nuageux net enneigé, le teint pale et les cheveux clair constituent une tenue de camouflage idéale pour échapper aux prédateurs. Les blonds survivent en plus grand nombre, ils trouvent alors plus d'opportunités de féconder  les femmes locales. Pour cause de pénuries alimentaires, beaucoup d'hommes meurent à cette période dans des expéditions de chasse laissant un ratio élevé de femmes. Un rapport de l'université de saint Andrews (grande Bretagne) avance que les femmes se mirent à avoir les cheveux blonds et les yeux bleus pour se distinguer de leurs rivales. Résultat : les Romaines, quelques siècles plus tard, se décolorent les cheveux en jaune, car leurs maris montrent un net penchant pour les esclaves du Nord. (Attention maintenant ça devient plus complexe)..
 

Les brunes n'auraient plus à se faire de cheveux blancs : une étude de l'organisation mondiale de la santé (OMS) donne deux cents ans aux blondes avant leur disparition. Les temps difficiles étant passés, il y aurait trop peu de porteur du gène de la blondeur. Néanmoins, l'OMS a démenti cette rumeur qui lui était attribuée. Alors simple canular ? Plutôt une confusion face à le théorie des gènes dominants et des gènes récessifs. (Accrochez vous ou laissez tomber... ) Les cellules abritent, en double exemplaire, le fameux génome humain. Chacune des deux copies (l'une vent de la mère, l'autre du père) est portée par 23 chromosomes. La paire de chromosomes la plus célèbre détermine le sexe (XX ou XY). Les 22 autres paires sont composées de chromosomes jumeaux. Chaque gène, présent en 2 exemplaires, détermine une caractéristique fondamentale de l'individu. C'est le cas du gène responsable de la couleur des cheveux, qui peut contenir différents messages de couleurs. Pour naître blond, le gène concerné doit être présent en 2 exemplaires. Si l'un d'eux est »blond » et l'autre « brun », ce dernier imposera la couleur. Certains gènes sont qualifiés de dominants face aux autres ; considérés comme récessifs. D'où la théorie d'une proche disparition des blondes. (C'est presque fini...)

Une croyance erronée : le gène dominant ne fait que masquer le récessif. Il ne le phagocyte pas. Ainsi, deux parents bruns peuvent engendrer un enfant blond. A moins que la population soit soumise à une discrimination liée à la survie (climat, alimentation...) ou à la reproduction (maladies, flux d'immigration...) les gènes, masqués ou non, continuent de se transmettre de génération en génération, à fréquence stable. D'après les travaux de Hardy-Weinberg, les équilibres se perpétuent.
Hollywood et John Frieda peuvent donc se rassurer : les blondes ont encore des siècles de gloire devant elles. Bravo !!

http://www.plumedepresse.info/

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:57

Vivement l'été ! 
Hier YSL est mort. Ce sera à Marrakech dans le jardin  de la villa bleue Majorelle que les cendres de ce génial mélancolique reposeront. Difficile d'y croire.
15 heures. A l'assemblée nationale il y a tout juste cinq minutes, Rachida Dati conspuée par la gauche à l'unanimité a répondu sans ciller à la meute en colère. Il est question de ce mariage annulé par le tribunal de Douai parce que la mariée avait menti sur sa virginité.
Après avoir provoqué un vif débat de société,  cette affaire hyper médiatisée concerne maintenant l'ensemble des citoyennes (ens) de notre pays. Car on ne va quand même pas laisser les hommes en juger ou tout au moins les laisser parler à notre place. On est en 2008, en France, et même si notre pays fonctionne encore comme au moyen âge, la virginité de chacune ne dépend pas d'une omerta musulmane qui sévit même sur notre code pénal. On est dans une république laïque. Un juge ne peut pas apprécier de telles revendications. Celui ci est donc partial.
Il est vrai que Rachida n'a rien soulevé en un premier temps ce qui est étrange compte tenu de ces origines, de ses combats et de son ministère, en revanche, Rama Yade est étonnement silencieuse. Même si cela ne concerne pas directement ses fonctions, on aimerait bien connaître son avis... Donc Rachida poussée par le scandale et la gauche en récupération a demandé au procureur général de Douai que le parquet interjette appel de ce jugement du TGI de Lille. Ce qui est tout à fait lo-gi-que.
il y a donc tout juste 8 minutes, Rachida habillée d'un très chic tailleur noir, tee-shirt blanc bien échancré en V, bottes noires aux hauts talons aiguilles, rimmel en avant et bouche carminée interpellait la gauche conspuante :
- J'ai échappé à l'échec de votre politique ! Où étiez vous lorsque que vous avez abandonné  pendant des années ces jeunes filles dans les "quartiers " à leurs grands frères ! Où étiez-vous ? C'est votre échec !  Ces jeunes filles ne demandaient rien ! Elles sont libres, indépendantes ! De grâce ! Ne les empêchez pas d'être libres !
Huées. A croire qu'ils sont tous musulmans réacs. Le président n'arrive pas à faire taire la meute compacte repliée venimeusement dans l'arène.
- Chut !! Taisez vous !! Madame Le Garde des Sceaux.. Je vous en prie.. Continuez .. " Huées en crécendo..
- Chut !!! laissez parler Madame..
Fillon en costume rayé bleu marine riait sous cape. Un gros plan sur Elisabeth Guigou impassible en masque glabre dénonçait un récent Botox et trop de collagène sur la lèvre supérieure. Jean Tibéri prenait un air contrit, Fabius ravi laissait les autres s'amuser et Michelle Alliot Marie en tailleur chicos gris se grattait élégamment la tempe droite agacée.
Tout ce ramdam remplira un peu plus les poches de Le Pen et continuera d'alimenter le fourneau du racisme.



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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 15:11

Et comme prévu, je vous l'avais dit, l'article ci-dessous de Michel Henry de Libération ne parle pas des indemnités de frais de représentations de l'Eugène qui s'élèveraient à 45000€...
                                     

                                                          De Michel Henry

02 juin 2008
. Marseille: les élus de la communauté urbaine se votent une augmentation. Le socialiste Eugène Caselli s’est offert samedi un joli cadeau pour fêter son élection surprise à la tête de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), le 17 avril : il a augmenté son salaire, ainsi que celui des 33 vice-présidents qu’il a nommés.

Le Président va gagner 5 424 euros brut, contre 3 549 pour le précédent occupant du poste, Jean-Claude Gaudin (UMP). Soit + 52%. Même hausse pour les vice-présidents, qui passent de 1 777 euros à 2 712, alors que leur nombre est considérablement augmenté, de 19 à 33.
Novice dans la gestion politique, Caselli a promis « une action publique novatrice, au-delà des clivages partisans, au service exclusif de nos communes et des habitants ». Sa première décision montre que c’est bien parti.
Danièle Milon (UMP), nouvelle maire de Cassis, a bien tenté de ramener ses pairs à la raison :
"Je suis enseignante. Il faut regarder le contexte social. Il y a terriblement de gens malheureux. Je ne pense pas que ce soit l’augmentation des indemnités qui nous fera travailler plus. "
Elle n’a pas été entendue. Par 93 voix pour, et 62 contre, l’augmentation est passée. Eugène Caselli la justifie sans souci :
Il ne fait qu’aligner MPM sur d’autres communautés urbaines équivalentes, et, pour devenir président à plein temps, il doit quitter son précédent emploi, perdant de l’argent.
Mais il y avait bien un autre moyen suggéré par le conseiller UMP Jean-Marc Benzi : que ses collègues élus cumulards, aux revenus plafonnés par la loi lui reversent une partie de la somme qu’ils ne touchent pas, ce qui est possible.
Mais Caselli, premier secrétaire du PS dans les Bouches-du-Rhône, où il sert de courroie de transmission à Jean-Noël Guérini, n’en a pas voulu. Ce qui est risqué.
Car, même si l’augmentation ne représente qu’une part infime du budget de l’institution, elle peut discréditer d’entrée une communauté urbaine mal en point financièrement comme le montre un rapport de la Chambre régionale des comptes qui sera discuté à la prochaine séance.
Sentant le malaise, Renaud Muselier (UMP) a parlé d’« erreur politique » et prôné l’abstention.
Il n’a pas été entendu. Il faut dire que sa crédibilité est mise à mal. A son corps défendant, l’ex-premier adjoint à la mairie symbolise la vertigineuse disgrâce de la droite marseillaise.
Le 16 mars, grâce à la bonne tenue du tandem Muselier-Bruno Gilles dans le 3e secteur municipal, elle sortait triomphante des urnes, conservant la deuxième ville de France à l’UMP.
Dans la foulée, Muselier devait se faire élire président de MPM, d’où il aurait eu une plate-forme pour préparer les municipales de 2014.
Hélas pour lui, un mouvement de mauvaise humeur des élus de droite pourtant majoritaires a fait basculer le vote. A la surprise générale, Caselli a été élu président par 79 voix contre 77, et la gauche dirige désormais l’institution. Stupeur pour l’UMP et son chef Jean-Claude Gaudin, qui en sort grandement affaibli : le maire n’a que deux sièges de majorité au conseil municipal et MPM, où se prennent les décisions les plus importantes (transports, déchets, logement, voirie, aménagement du territoire, économie…), lui échappe.
Résultat : un mois après son succès, la droite est à terre, le pouvoir municipal tangue, les milieux économiques sont dans le brouillard.
Pour sortir du blocage, les élus des 18 communes formant MPM ont négocié un "contrat communautaire de gouvernance " et gauche et droite se sont réparties les vice-présidences.
Mais la situation reste très fragile et les thèmes de discorde sont légion, à commencer par l’incinérateur en construction à Fos-sur-Mer.
La droite est pour, la gauche contre, et MPM botte en touche, via un audit commandé pour gagner du temps.
"C’est un poker menteur, avec une majorité flottante. On a organisé la paralysie de la ville à travers un meccano qui ne marche pas ", assure un élu UMP, qui estime cependant : "C’est viable, car les politiques sont trop lâches pour faire péter le truc, on trouvera toujours des accords d’eau tiède. "
Et heureusement, un thème a déjà fédéré les deux camps : leurs indemnités de fonction.
MICHEL HENRY

 

Ci-dessous, juste une information après lecture de la presse matinale dans cette pluie qui n'en finit pas, je pars sur le Vieux port via La Provence Marseille qui ne sait ou ne nous dit pas encore tout : Son avant dernier paragraphe de ce matin samedi 31 mai ;
 

"À l'occasion de cette deuxième plénière de la mandature où vont être mises au vote les modalités de fonctionnement de l'exécutif communautaire, l'un des 29 rapports pourrait être sujet à débat.
Il s'agit de celui portant "sur les indemnités de fonction des conseillers communautaires" et plus particulièrement sur les rémunérations du président et des vice-présidents, revalorisées par rapport à la précédente mandature."

Décrit comme un homme discret, Eugène Caselli avait remporté l'élection de la CUM (communauté urbaine marseillaise) grâce à la majorité des socialistes qui l'ont préféré de deux voix à l'arrogant Renaud Muselier. Devenu donc premier socialiste ou premier fédéral des Bouches du Rhône, vous allez voir qu'il va faire voter (de source sûre) :
- Pour lui : 5800€ d'indemnité mensuelle + 45.000€ de frais de représentation annuels auxquels il faudra ajouter chauffeur et voiture.
- Pour les élus communautaires une augmentation de 1000€ mensuels.
 

Le même Eugène touchait à la direction du CDC (Conseil Départemental de Concertation) la même somme soit, 5800e/mois + voiture et chauffeur, emploi réservé aux premiers secrétaires du PS 13 (Guy Bono, l'ex premier fédéral, occupait ce poste également) .
Pour ceux dont la culture a de plus didactiques horizons et qui s'ennuient en lisant ces lignes (Ô comme je les comprends), le CDC sert à "donner des avis" sur des sujets proposés. 900€/mois pour le donner. Son avis. C'est toujours ça de plus en poche pour parler des RMistes et de la misère.

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 21:51

   

Noël Forgeard mis en examen pour délit d'initié

                                               Par Thierry Lévêque Reuters - Vendredi 30 mai, 07h10

 

PARIS (Reuters) - Noël Forgeard, ancien co-président du groupe EADS, a été mis en examen pour "délit d'initié" dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'enquête sur les ventes massives de titres juste avant l'annonce des retards de production sur l'A380 en juin 2006, a annoncé son avocat Jean-Alain Michel.
C'est la première mise en examen d'un dossier qui concerne potentiellement, au total, 17 personnes physiques et deux sociétés Lagardère et DaimlerChrysler, soupçonnées officiellement dans un rapport de l'Autorité des marchés financiers (AMF), remis à la justice.
Après un jour et demi de garde à vue à la brigade financière et trois heures d'audition par les juges,
Noël Forgeard, 61 ans, a été laissé libre sous contrôle judiciaire, (ce matin) avec obligation de verser une caution dont Me Michel n'a pas souhaité préciser son montant. Le parquet réclamait un million d'euros. (C'est bien 1 million d'euros que N.Forgeard a versé).
L'ex-patron d'EADS est soupçonné d'avoir profité d'informations "privilégiées" sur les retards de production de l'avion géant A380 et sur le programme A350, pour vendre en novembre 2005, puis en mars 2006 ses stock-options de la société, ce qui lui a rapporté plus de quatre millions d'euros.
Les retards de production n'ont été annoncés officiellement que le 13 juin 2006, ce qui avait provoqué le lendemain une chute du titre EADS de 25% sur les marchés.
Noël Forgeard a nié tout délit devant les juges d'instruction Xavière Simeoni et Cécile Pendariès, qui lui ont notifié les charges, a rapporté son avocat. Le délit d'initié est passible de deux ans de prison et d'une amende pouvant aller jusqu'à dix fois le montant du produit du délit.
Après un long débat, les juges n'ont pas retenu contre lui l'autre incrimination de "diffusion d'informations fausses ou trompeuses aux marchés financiers", visée aussi dans l'enquête ouverte en novembre 2006 sur plainte de petits porteurs.

Ce grief concerne les informations optimistes diffusées aux actionnaires par la direction d'EADS avant l'annonce concernant l'A380.
Une intention de dissimulation est soupçonnée.
AUTRES PERSONNES CONVOQUÉES
Noël Forgeard est "très accablé" par sa mise en examen, a dit Me Michel. Il a mal vécu ces deux rudes journées, entrecoupées d'une nuit à l'hôpital due à un léger problème respiratoire et terminées par un transfert devant les juges à 22h00 dans un convoi de trois voitures de police.
"Lorsqu'on est M. Forgeard, qui a tout de même un passé industriel relativement exceptionnel, c'est très difficile de se retrouver en garde à vue, (...) mais il est courageux, a tenu le choc, a répondu aux questions et ça va. Il a le moral", a dit Me Michel. Il sera à nouveau interrogé, a-t-il précisé.
"Je suis convaincu que nous parviendrons à démontrer qu'en définitive, il n'a pas commis de délit d'initié. Nous avons de très bons éléments pour cela", a ajouté l'avocat.
Président d'Airbus de 1998 à 2005 puis co-président d'EADS de juin 2005 à juillet 2006, Forgeard a quitté la société avec une indemnité de huit millions d'euros qui a fait scandale et amené une enquête de police distincte, toujours en cours.
Il n'est de loin pas le seul visé par la justice. Certaines au moins des 17 personnes visées par l'AMF vont être convoquées par la police et les juges a confirmé Me Michel.
Noël Forgeard pense que "personne ni parmi les dirigeants, ni parmi les cadres, ni parmi les actionnaires, n'avait commis le moindre délit d'initié", a rapporté Me Michel.
Deux sociétés également concernées, Lagardère et DaimlerChrysler, principaux actionnaires privés d'EADS - qui ont cédé chacun 7,5% du capital du groupe le 4 avril 2006 - nient aussi tout délit d'initié.

Parmi les personnes ayant vendu des titres dans la période litigieuse et réalisé des gains de plusieurs millions d'euros, figurent notamment l'ancien co-président d'EADS Thomas Enders, devenu directeur d'Airbus,François Auque, directeur de la division spatiale du groupe EADS, Jean-Paul Gut, ex-directeur général délégué et Jussi Itavuori, directeur des ressources humaines.

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De Bertrand Langlois AFP,  hier jeudi 29 mai 2008
                              
Noël Forgeard le 28 mai 2008 à son arrivée à la Brigade financière à Paris :

L'ancien coprésident d'EADS, Noël Forgeard, a été placé mercredi en garde à vue à Paris dans le cadre de l'enquête sur des délits d'initiés présumés en 2005 et 2006, qui touche les plus hauts dirigeants du groupe européen d'aéronautique et de défense.
La garde à vue de M. Forgeard, 61 ans, peut durer jusqu'à 48 heures à l'issue desquelles il est susceptible d'être présenté aux juges d'instruction en vue d'une éventuelle inculpation.
Si M. Forgeard était inculpé, il serait alors le premier dirigeant mis en cause par la justice dans le cadre d'une enquête ouverte le 20 novembre 2006 contre X pour "délit d'initié, diffusion de fausses informations et recel sur le titre de la société", à la suite du dépôt de plaintes notamment d'une association de petits porteurs d'actions EADS, l'Appac.

Son ancien chef de cabinet, 51 ans, dont l'identité n'a pas été révélée et placé en garde à vue mardi, était également entendu mercredi mais ne devrait pas être présenté aux juges, a révélé une source proche du dossier. Il ne fait pas partie de la liste des 17 dirigeants d'Airbus et d'EADS

à qui l'Autorité des marchés financiers a envoyé des griefs pour avoir "manqué à une obligation d'abstention" en vendant leurs stock-options en novembre 2005 et en mars 2006 alors qu'ils détenaient, selon le gendarme de la Bourse, des informations privilégiées.
EADS et sa filiale Airbus ont refusé mercredi tout commentaire. Lundi le numéro un du groupe Rüdiger Grube avait affirmé qu'EADS devait se défendre "avec fermeté" des accusations de délits d'initiés, soulignant ne pas douter de "l'intégrité de l'équipe dirigeante".
Selon les plaignants, plusieurs hauts dirigeants et cadres d'EADS, dont M. Forgeard, auraient massivement vendu leurs actions EADS avant l'annonce de nouveaux retards du programme d'avion géant A380, qui avait fait plonger le titre en Bourse.
Plusieurs perquisitions ont été menées depuis 2006 dans le cadre de cette enquête.
M. Forgeard et 16 autres dirigeants du groupe ont été mis en cause par l'Autorité des marchés financiers (AMF, gendarme de la Bourse française) dans une enquête transmise à la justice française en avril qui fait état de "délit d'initiés massif".
Parmi eux figurent l'Allemand Thomas Enders, alors coprésident exécutif d'EADS et aujourd'hui patron d'Airbus, le Français Jean-Paul Gut, alors directeur général délégué d'EADS, ou encore l'Allemand Gustav Humbert, alors coprésident d'Airbus. Les groupes français Lagardère et allemand DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, sont également pointés du doigt.
Dans son rapport, transmis à la justice le 9 juin, le gendarme de la Bourse estime notamment que tous ces dirigeants étaient informés des perspectives financières pessimistes du groupe.
L'AMF affirme que M. Forgeard a cédé, le 17 novembre 2005 puis les 9 et 15 mars 2006, un total de 360.000 actions EADS, provenant de l'exercice de ses stocks-options, pour un montant de 4,3 millions d'euros.
Quelques mois plus tard, le 13 juin 2006, Airbus annonçait un retard de six à sept mois dans son calendrier de livraisons de l'A380, provoquant dès le lendemain une chute de plus de 28% du cours de l'action EADS. M. Forgeard a fermement nié pour sa part tout délit d'initié se voyant comme "un bouc émissaire commode".

Il avait dû démissionner en juillet 2006 sur fond de fortes tensions au sein de la direction franco-allemande et de difficultés financières du groupe.
La révélation dans la presse en 2007 d'une indemnité de départ de 8 millions d'euros qui lui avait été versée, avait été à l'origine d'une vive polémique.
Airbus, filiale d'EADS, se débat dans une crise sans précédent liée aux retards de production de son avion géant A380, qui accroît les tensions entre la France et l'Allemagne sur la répartition des pouvoirs au sein du groupe européen. 10.000 suppressions d'emploi sont prévues chez l'avionneur et ses sous-traitants.

Bertrand Langlois AFP ¦
Noël Forgeard le 28 mai 2008 à son arrivée à la Brigade financière à Paris

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 20:50

Il y eu cette semaine le communiqué de presse d'Alexandre Medvedowsky en réponse à l'article de Michel Pezet paru dans La Provence quelques jours auparavant, communiqué d'une telle platitude qu'il a fallu se pincer jusqu'au sang pour ne pas s'effondrer sur le clavier ou sur la feuille. Et dire que l'on va entendre encore pendant des années les mêmes coquecigrues ( je ne savais pas il y  a 5 mn que c'était un synonyme de balivernes, ça commence par la même lettre que le mot que beaucoup aurait choisi, mais j'ai préféré la jouer fine...)
Donc les coquecigrues de Medvé comme celle -ci "j'avais indiqué clairement  l'intention de notre groupe  de mener une opposition intransigeante mais constructive à l'équipe de Mme Joissains" , et une autre, "notre présence dans  ces instances et la place  de vice président à la CPA obtenue pour Jacques Agopian ne sont pas la marque d'une quelconque compromission".
Là, on atteint des sommets de coquecigrues démagogiques. Maryse toujours merveilleusement conseillée par son époux adoré, connaîssait tous les stratèges pour flatter un tel égo surdimensionné que celui de Medvé.
Une vice présidence accordée à l'opposition était une subtile manoeuvre sachant que Medvé ne serait jamais présent et qu'Agopian son remplaçant n'est dangereux que dans  son coup de kick pour démarrer sa moto.
Vient ensuite une description de sa vie de chef d'entreprise au ton présomptueux, ton classique de l'énarque , un rien méprisant, au parisianisme convaincu :
 "j'estime par ailleurs ne pas avoir de leçons à recevoir d'un tel ou d'un tel ", Double tel,  il y en a donc deux. Je parie que Michel Pezet est le 1er tel, et François Xavier de Peretti le deuxième tel. Il termine la phrase par sa rengaine favorite qui va devenir pour les prochaines années de campagne son unique arme de défense contre Pezet le dissident, "notamment ceux qui, ces dernières années, ont passé le plus clalir de leur temps à faire perdre leur camp" .
Pour lutter contre Pezet tout énarque qu'il est, Medvé ne fera jamais le poids devant la rhétorique et l'argumentation acérées de son adversaire comme le prouvait le débat avant le premier tour avec tous les candidats au théâtre du Jeu de Paume le 25 février 2008, où Medvé nerveux et peu loquace laissait Maryse Joissains (assise à côté de lui) amuser la salle avec sa lourdeur primitive.
Il termine son communiqué sur une conclusion rassurante pour ses sympathisants délaissés :
" Mon attachement à Aix  et mon engagement  au service des aixois
sont toujours les mêmes (...) Ainsi dès le 1er juin, je serais à nouveau plus présent physiquement dans notre ville, notamment lors des séances du conseil municipal et communautaire  aux cotés de mes colistiers de l'équipe Aix Pour tous".
Le revoilà enfin !  Welcome ! On va bien s'amuser dans la cour de révré. C'était trop la sinistrose avec Alain Joissains revenu de colo.  Il a un trop vieux sac de billes. Medvé  revient... Le premier juin...  le jour de la saint Justin. C'est un dimanche. Ca commence trop bien !


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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 16:01

 

 La visite de Rachida Dati ministre de la Justice hier samedi 17 mai dans notre ville a fait de sacrés ravages chez nos têtes pensantes, enfin, celles qui ont pignon sur nos lectures.

Paul-Henri Fleur au garde à vous, écrit en page 5 de La Provence ,  "Dati une journée bien remplie". il dirige particulièrement son article sur ce terrain facile, connaissant les convictions et l'argumentation inflexibles de Rachida Dati sur la discrimination.
C'est qu'il a fallu la suivre Rachida. Elle les a tous fait courir comme des dératés. De la maison d'arrêt de Luynes avec Maryse sur les talons à l'entreprise Experian sur le pôle d'activités des Milles, au palais Verdun ou elle invitait dans une salle d'audience les magistrats à discuter sur la réforme du conseil supérieur de la magistrature et de la honteuse place des femmes dans les hautes fonctions, (seulement « 2% de femmes parmi les procureurs généraux ») et  une visite surprise au Tribunal de Grande Instance de Carnot où elle constatait la vétusté de ce tribunal lilliputien où je comparaîtrai tôt ou tard à la barre, tribunal encombré de 120 appels par jour, 12000 réponses pénales et 4500 poursuites correctionnelles par an. Bref, terrible.

Toujours d'après PHF, la veille au Jas de Bouffan sa rencontre avec les associations fut houleuse paraît-il, « lorsqu'une militante d'extrême gauche a évoqué les expulsions d'étrangers qui « aggravent les discriminations qui sont ordonnées par votre justice ».
Rachida c'est Rachida. Elle n'est pas devenue Garde des Sceaux grâce aux biberons mielleux de parents magistrats. En tant que fille d'immigrés elle sait ce que c'est la discrimination et se considère d'abord comme "fille de France" issue de milieu modeste. Elle en a fait des petits boulots pour en arriver là. Elle est rompue aux flatteries courtisanes, au machisme permanent de la classe politique. La salle du Bois de L'aune fait figure de placard par rapport à l'Assemblée Nationale. Elle retourne un double soufflet à la copine d'Emmanuelle Béart :
« Ce n'est pas ma justice (...) Des gens comme vous j'en ai beaucoup rencontrés dans mon adolescence qui disaient on va parler pour vous, pendant trop longtemps des gens comme vous ont parlé pour d'autres ! Ne parlez plus pour eux, ils ne sont pas sous tutelle ! A force de les excuser, de les victimiser, de dire qu'ils sont différents, vous les stigmatisez vous-même ! »
Tonnerre d'applaudissements dans l'assistance aux trois quarts UMP et de la gauche tétanisée. Beaucoup plus modérés un peu plus tard lorsqu'un jeune homme lançait : " je veux bien respecter l'autorité, mais quand je vois que M. Chirac aurait dû aller en prison et qu'il n'y est pas..."
Rachida telle une Valkyrie dédaigneuse à du esquisser un sourire carminé. Combien de fois a-t-elle entendu cette question...
Elle aura tout juste pris le temps avec sa troupe de courtisans collée aux escarpins de grignoter aux 2 G une salade et boire un café. Elle y tenait paraît-il. Dixit
Hervé Nedelec qui dit dans son billet "L'Humeur " et son titre  'Que des jaloux' en page 5, qu' « elle aurait exigé de déjeuner aux 2G parce qu'elle en avait entendu parler à Paris de chez Lipp au Fouquet's en passant par la table du Sénat ».
On constate que le staff de Rachida a de vieilles fiches à mettre à jour ! Tout le monde sait que le café Les deux garçons est encore plus insalubre que le TGI et a, régulièrement tous les deux trois ans, une officieuse fermeture pour travaux, fermeture en fait officiellement imposée par un PV de la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) qui connaît la récurrence de l'insalubrité de cet établissement malheureusement mythique pour les touristes mais que les aixois ont déserté depuis longtemps ! On n'est pas fous... J'y ai même vu un jour, à ma grande horreur, un rat traverser la salle principale ! Bref, à part les touristes, ne restent en vitrine que de vieux avocats snobs en retraite cacochyme.
Mais Hervé Nedelec (directeur départemental du journal La Provence) n'en reste pas là. Il veut lui faire sa cour et lance un appel pathétique à la belle Rachida lui demandant d'ignorer les cancans aixois sur les raisons réelles de sa venue :

« Madame le ministre, ne retenez rien de ces lignes ! Ce ne sont que jaloux, envieux, hypocrites (...) mais le noir vous va si bien. Et puis, il faut vous rendre justice, si votre sourire fut à l'image du ciel... vos yeux, en revanche ont éclairé nos vieilles rues ».

Quel poète ce Nedelec ! Vivement qu'il cède à sa retraite qu'il aurait déjà du prendre pour s'accrocher aux branches de la poésie. Un autre Hervé piaffe d'impatience et attend la place.

Mais Rachida n'en a cure. Elle ne lira plus jamais de poésie de vulgarisation. Les chiens aboient la caravane passe. Un coup de rouge à lèvres après.... elle est déjà partie.

 

 

 

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 20:44

Article en préparation. L'inspiration dépend de ceux qui écoutent, lisent, critiquent, défendent, d'autant plus qu'il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la gencive (sous la dent je l'ai déjà dit dans un autre article).
C'est le vide municipal. Il y a d'abord eu le 1er mai, puis le 8, et la pentecôte. Cet enchaînement de ponts et de congés successifs à récupérer nous a privé d'une presse conséquente à laquelle nous sommes habitués que nous attendons avec l'impatience du lecteur manipulé devenu accro aux faits divers et à la plume vulgaire. Ce n'est pas là que l'on découvrira un nouveau Houellbecq (tiens ! d'ailleurs sa mère sort un bouquin !) et Houellebecq ce n'est pas un boute en train non plus...
Quelle déprime.
Comme à l'image de ce samedi après-midi sur la place de la mairie où retentissaient  une faiblarde Marseillaise et un Coupo Santo au tempo languissant joués par la Lyre aixoise, la Lyre, mythique fanfare aixoise reconnue dans toute la Provence profonde. La lyre, c'est quelque chose non ?
Quelques élus subalternes, la mine en berne, gardaient la mairie pendant les congés des autres. Devant l'orchestre mythique aixois en dépression, Genzana, Garçon etles autres paraissaient en profonde réflexion existentielle. Ces courtisans récompensés sombrent-ils eux aussi dans le blues de l'après campagne ? La chasse aux sorcières n'a pas encore libéré tous les postes brigués ?


                                                        Quelques élus en écoute obligée devant la lyre aixoise

 

A la fin de l"Animation musicale Européenne", on pouvait trainer ses pas au cocktail offert par la ville et le Pays d'Aix dans la salle des mariages. Les invités d'honneur, des diplomates slovènes accueillis par la grande association La Maison de l'Europe de Provence, célébraient l'Union européenne et fêtaient la journée de l'Europe qui se déroule comme tous les ans le 9 mai.
A part Genzana qui a une élégance naturelle, les autres ont une allure qui se veut, mais qui n'est pas. La classe ça ne s'apprend pas. On peut la garder même en haillons. On en est pétrit ou pas. Mais ici, à Aix, Maryse a tracé le chemin du défilé politique. Vulgaire tu seras. Et comme il faut bien plaire à sa reine et que le mimétisme ne tue pas...
D'ailleurs en parlant de reine, le cocktail a été ouvert par le seizième adjoint, Reine Merger, épouse de Pierre-Alain Merger, président de l'association La maison de l'Europe.
Elle a commencé son discours par une série de louanges aux jeunes slovènes qui "eux, parlaient quatre ou cinq langues alors que les jeunes francais avaient de la peine à en parler une" (?).

Elle est vraiment sympathique cette Reine Merger... avec  un grand sens de la diplomatie particulièrement obséquieux. Encore une reine de sac poubelle.


                                                                              Reine Merger au micro

Après avoir fui ce cocktail d'énarques, on pouvait se rabattre sur la place de la mairie et écouter le concert de musique électronique histoire d'évacuer ce trop plein de liesse populaire.
Je n'ai pas pu. J'ai mon cocktail Jean-Louis Murat qui m'attend. Sur le balcon de la mairie, même les drapeaux faisaient la gueule...


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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 13:06

Ce commentaire reçu ce matin, hautement didactique que tous les bloggueurs et autres doivent lire. Ca fait froid dans le dos.
Merci beaucoup Marguerite...


Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par Marguerite Menherbes sur l'article "Les ombres d'Alain Joissains BIS, sur votre blog cixi-helene
Extrait du commentaire :

Beautiful Cixi, le temps me manque, je tente néanmoins tardivement de poster une contrib.

2004: promulgation de la loi LCEN, loi pour "la confiance dans l'économie numérique", par le parlement français, sous la contrainte des lobbies : http://www.mentions-legales.fr/html/lcen.php
Internet sert de prétexte aux forces réactionnaires pour restreindre les libertés d'expression, les libertés de la presse.
Ils ont ainsi mis à mal la loi de la presse de 1880 sur la diffamation.
Dorénavant le tiers technique est responsable des contenus hébergés sur son site. On délègue aux hébergeurs une fonction policière sans séparation des pouvoirs (Justice - police).
La loi LCLEN ne fait plus de distinction entre contenu illicite et contenu sensible. Les hébergeurs censurent immédiatement par crainte d'être poursuivis, ils deviennent juge et partie.

La France est en train de devenir le pays le plus facho d'Europe sur la liberté d'Expression sur Internet.

Jurisprudences procès Valentin Lacambre et Lean-Louis Costes:
Valentin Lacambre et Jean-Louis Coste sont des amis : ça a commencé par leurs procès, à Paris. Celui de Valentin en avril 1999, http://www.altern.org/alternb/defense/faq.html, ceux de Costes (Défendu par Maître Lévy) en novembre 1999, puis 2000, etc...
http://www.homme-moderne.org/kroniks/blabla/ferdi/costes4.html
http://www.homme-moderne.org/musique/groupes/costes/proces.html
http://www.transfert.net/Jean-Louis-Costes-et-le-droit-a-l

http://www.lipsheim.org/forum/agora/view-lipsheimorg_schizoforum-1121885150-0-49.html

Chère Cixi, tu peux attaquer ton hébergeur, ou bien en choisir un à l'étranger.
Le temps me manque pour parler de la pertinence de tes écrits et de celle de trop nombreux articles, parutions, (sites et blogs confondus) censurés par les temps qui courent.  
La censure de l'Internet désigne les limitations de l'information disponible par l'intermédiaire de ce réseau, pratiquée en général au niveau des États, et à l'encontre des droits de l'homme.En effet, bien que la Déclaration universelle des droits de l'homme fasse de l'accès à l'information un droit indéniable (article 19[1]), certains États semblent, comme pour d'autres médias, vouloir réguler Internet.
Dans certains cas, certaines associations, comme Reporters sans frontières, accusent ces États de censure. Entre 1999 et 2004, cette association s'est même fait l'écho d'une augmentation spectaculaire du filtrage.

La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique, religieux...) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films,etc, avant d'en permettre la diffusion au public. Par extension, la censure désigne différentes formes d'atteintes à la liberté d'expression, avant et/ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori). On distingue la censure politique (limitation par le gouvernement de la liberté d'expression) de la censure indirecte, non officielle, mais sous forme de pression, en particulier une forme de censure économique (due notamment à la concentration des médias, etc.) ; on peut aussi ajouter les phénomènes d'auto-censure.La censure peut aussi être institutionnelle ou sociale par la privation de l'information disponible à des particuliers ou à un groupe. Cette forme de censure peut se justifier dans certains cas pour des raisons médicales (voir psychiatrie) mais elle prend majoritairement une forme négative. La censure positive peut prendre aussi la forme de censure liée à l'âge. Un tel type de censure positive comporte par exemple la classification de film selon la thématique. (voir pornographie et violence).
La censure est représentée sous la forme d'Anastasie tenant de grands ciseaux.

RElire ou lire Hannah Arendt dans  Les origines du totalitarisme, plus précisément le 3e tome : Le système totalitaire : "L'expression totalitaire vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Par ailleurs, le totalitarisme n'obéit à aucun principe d'utilité : les structures administratives sont démultipliées sans se superposer, les divisions du territoire sont multiples et ne se recoupent pas. La bureaucratie est consubstantielle du totalitarisme. Tout cela a pour but de supprimer toute hiérarchie entre le chef et les masses, et garantir la domination totale, sans aucun obstacle la relativisant. Le chef commande directement et sans médiation tout fonctionnaire du régime, en tout point du territoire. Le totalitarisme est à différencier de l'absolutisme (le chef tient sa légitimité des masses et non d'un concept extérieur comme Dieu) et de l'autoritarisme (aucune hiérarchie intermédiaire ne vient théoriquement « relativiser » l'autorité du chef totalitaire).

"Chère Beautifull, au delà des compliments qui font du bien et qui donnent la force de continuer, à bonne distance d'une complaisance possible, une certaine conscience politique, en amont, devient incontournable.

Perméabilité, proximité de la lutte pour la liberté d'expression sur Internet (Qui concerne les contenus), et celle pour le logiciel libre (Lutte contre l'encapsulation des contenus par des formats propriétaires). Ne jamais perdre de vue le Bien Commun.

A très vite  !!!!!!

Marguerite Menherbes
http://www.obskure.com/fr/dossier-kulture.php?id=60

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